Une plongée dans l’histoire mentonnaise sous un soleil radieux

jeudi 30 mai 2013
par  Frederic ROLLAND
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Alors que la météo ne s’annonçait pas clémente pour le reste de la semaine, contre toute attente, nous nous sommes réveillés ce matin avec un soleil radieux dans le ciel.

Nous avons entamé notre périple journalier par la visite du fort de Cap Martin.

Le fort a été construit en 1930 lors de l'élaboration de la ligne Maginot. Il accueille 350 hommes du Bataillon Alpin de Forteresse qui s'opposeront aux Italiens du 10 au 25 juin 1940. Alors que Mussolini tente par tous les moyens de prendre Menton, les Français infligent de lourdes pertes (un millier de morts) aux troupes adverses. Ils ne perdront de leur côté qu'une soixantaine de soldat. 

Le fort est ensuite laissé à l'abandon pendant une quarantaine d'années. C'est peu avant 2000 qu’une association composée d’une poignée de passionnés, présidé par M. Fiquet Albin, débute la rénovation du fort. Après des années de travail, l'ouvrage s'ouvre au public. Il est désormais possible de le visiter.

A la sortie de cette visite qui nous emmena à 27 mètres sous terre, nous avons formé deux groupes. Le premier est parti avec Mme Warnet faire les achats pour le pique nique du midi, tandis que l’autre groupe pensait déjà à la marche d’approche qui allait les amener à Sainte-Agnès.

L’après midi nous avons découvert les ruines du château ainsi que son jardin médiéval. Du haut de la Tour du château, nous avons eu la chance d’apercevoir la Corse sur la ligne d’horizon.

Selon la légende, une princesse italienne en voyage, dénommée « Agnès », fuyant un violent orage, aurait trouvé refuge dans une grotte du village.

Perché à 800 m sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180. Après les découvertes des fouilles de 1993, les assises de la tour remontent à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle. Les Agnésois ayant encouragé à la résistance leur bourg voisin de Peille, le chevalier de la Fare, gouverneur du comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais cette destruction ne fut pas totale et la forteresse joua de nouveau un rôle dans la guerre de Succession d'Autriche de 1744 à 1749.

Dépendant du royaume de Piémont Sardaigne, Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu'en 1860.

En 1932, débute la construction de l'ouvrage de Sainte-Agnès creusé dans le rocher et doté d'une redoutable artillerie. Ultime maillon de la ligne Maginot, sa force de feu permit de stopper les troupes italiennes.

La journée s’est terminée au restaurant La Taupia, où différentes spécialités de Menton étaient proposées au menu.

 

Frédéric Rolland – Christophe Warnet


 

 


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